On y est presque ! Déjà, ici ou là, nous sommes plus ou moins surpris de trouver quelques premières guirlandes, lumières et autres décorations briller. Déjà, les plus organisés lancent leurs sondages secrets dans des groupes de discussions « Family » pour choisir le meilleur cadeau et n’oublier personne. Déjà, les enfants préparent leur (bien souvent trop) longue liste de cadeaux !

Noël est cette période de l’année où, généralement, les maisons rient, chantent, se remplissent de souvenirs d’enfance. En somme, pour beaucoup, l’essentiel de Noël c’est les familles réunies, les cadeaux échangés, un doux mélange de magie et de nostalgie, de joie et de chaleur…

Pour les croyants, Noël est ce rappel nécessaire de ce qui doit rester essentiel : 

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné… » Ésaïe 9 : 5

C’est le message toujours pertinent de l’Évangile qui nous parle d’un amour parfait. Ce moment où le ciel touche la terre, où Dieu se fait homme pour nous sauver. Une naissance miraculeuse, le divin qui renonce à sa gloire pour connaître la modeste condition humaine : Jésus naît dans une famille simple, vit parmi des gens ordinaires pour montrer que le salut est offert à tous. Ce don inestimable est la source d’une joie que rien ne peut altérer.

Pourtant, comme disait le poète, « l’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant » !

• Comment dès lors vivre pleinement la joie de Noël tout en portant dans nos cœurs ceux pour qui Jésus est aussi venu ? 
• Comment concilier célébration et compassion ? 

David Wilkerson aimait rappeler que « Noël, ce n’est pas juste l’anniversaire d’un événement historique. C’est une démonstration continue de la miséricorde de Dieu envers un monde souffrant. »

Ce rappel de l’amour de Dieu est un encouragement pour chacun d’entre nous à être digne de cet amour, porteurs de cet amour, particulièrement envers les plus vulnérables.

Célébrer sans tendre la main c’est peut-être passer à côté de l’essence même de Noël.

• Parce que pour certains, Noël n’est pas synonyme de joie mais de solitude, de tristesse voire de violences.
• Parce que, dans le secret d’autres maisons, certaines familles sont déchirées, des enfants privés de stabilité, des êtres chers manquent à l’appel et laissent un vide douloureux.
• Parce qu’à Noël, certains jeunes placés au sein de foyers de protection de l’enfance se remémorent difficilement de trop rares moments de joies en familles.
• Parce que pour certains, Noël n’est qu’un rappel cruel de ce qu’ils n’ont plus ou n’ont jamais eu. 
• Parce que pour certains la crise suicidaire ne s’arrête pas à Noël…

Nous devons nous rappeler et proclamer que l’amour de Dieu est plus grand que la douleur de ce monde. Comment ? Nous le savons déjà mais voici une belle liste de Noël !

• Visiter, inviter une personne âgée isolée ;
• Offrir un repas chaud à qui en a besoin ;
• Prendre le temps d’écouter ce voisin, cette voisine qui a besoin de parler ;
• Redonner espoir à celui qui traverse une grave dépression (il y a 1 espoir.com) ;
• Donner à une association protestante de solidarité internationale ;
• Offrir une Bible à un collègue ou la faire découvrir avec La Compagnie des Actes ;
• Aux jeunes qui écoutent leur musique un peu trop fort, parler d’Essentiel Radio pour qu’ils découvrent bien plus que de la radio (essentielradio.com) ;
• Aimer, donner, pardonner…

Que Noël soit pour chacun de nous une occasion de faire briller cet amour, aussi bien dans nos foyers que dans ceux qui en ont tant besoin.